Votre mobile vous permettra bientôt d'appeler les secours sur les autoroutes
Les sociétés d'assistance préparent des tests sur les autoroutes pour géolocaliser les automobilistes. Adieux les
randonnées vers les fameuses bornes orange.
C'est plutôt une bonne nouvelle pour les automobilistes. Les sociétés d'assisatnce vont mener des tests à la fin de l'année avec les autoroutes Rhône-Alpes, du Mont Blanc et de l'Estérel-Côte d'Azur pour géolocaliser les automobilistes.
"Aujourd'hui nous n'avons pas le droit d'intervenir sur les autoroutes, cela nous empêche d'assister nos clients, mais cela va bientôt changer. Lorsqu'un client nous appellera, nous pourrons lancer les secours nous même" assure Nicolas Gusdirf, directeur général du syndicat national des sociétés d'assistance.
Le principal problème reste au niveau de la géolocalisation des automobilistes. Pour ceux équipés d'un téléphone avec module GPS, la localisation sera simple. Pour les autres, la grande majorité, dont les téléphones mobiles ne sont pas dotés d'un GPS, les sociétés d'assistance utiliseront la triangulation. : l'opérateur mobile détermine à quelle distance l'utilisateur est situé par rapport à chaque antenne relais GSM afin de le localiser. Avec cette technologie la précision atteint 50 à 100 mètres en ville mais 200 à 300 mètres en campagne ce qui devrait cependant être suffisant pour localiser rapidement les automobilistes en panne.
A la fin de l'année les automobilistes pourront donc appeler leur sociétés d'assistance avec leur mobile et se faire dépanner sans avoir à marcher 2 kilomètres jusqu'à une borne orange.
Dans la futur d'ici à 2012, la plupart des nouvelles voitures devraient être équipées de boutons E-call. Deux boutons seront installés dans toutes les voitures. Le premier servira à alerter les secours via le numéro européen 112 tandis que le second permettra aux automobilistes d'avoir des informations, d'être assistés...Le problème principal dans ce projet européen reste le coût du service. Les automobilistes seront obligés de s'abonner à un opérateur mobile ou au service d'assistance proposé par le constructeur automobile. Une bonne nouvelle pour les opérateurs, mais une mauvaise nouvelle pour le pouvoir d'achat. Quels prix les automobilistes seront-ils prêts à payer pour ce service?
Plus d'informations sur le site du SNSA .