Lors de la conférence de presse pour l'annonce des résultats du groupe Free mercredi dernier, Mickaël Boukobza a dénoncé la politique du gouvernement. "Il ne semble pas y avoir une réelle volonté politique en France pour l'obtention d'un quatrième licence de télphonie mobile. Certains pays ont revu à la baise le prix de leur licence ou ont autorisé l'échelonnement des paiements, ce qu'écarte actuellement le gouvernement".
Pour Free, ce sont des conditions préalables afin de postuler à une licence. Le fournisseur d'accès à Internet a aussi spécifié qu'au regard du montant de la licence, si elle n'était pas revue à la baisse, le groupe Illiad souhaitait s'alleir à un partenaire industriel solide pour partager les investissements. Un partenaire qui n'a pas encore été trouvé pour le moment.
Enfin, Free a écraté définitivement la possibilité de devenir un opérateur mobile virtuel. "Le modèle économique d'opérateur virtuel n'apporte rien aux clients. Nous ne pourrions pas offrir de prix attractifs" a constaté Mickaël Boukobza.
Même si Free n'est pour l'instant pas présent sur le marché mobile, le fournisseur d'accès a des atouts. Il est le seul à détenir une licence WIMAX nationale. Au final un alliance ou une fusion avec un opérateur mobile pourrait être une solution intéressante pour Free... A suivre...