Récemement Apple a dépassé pour le première fois Android en terme de parts de marché aux Etats-Unis. Mais a ralentissement économique inquiète…
Selon Counterpoint research Apple a dépassé pour la première fois Android en terme de part de marché aux Etats-Unis avec plus de 50% de la base installée.
Les smartphones Android ont été lancés en 2008 un an après les débuts de l’iPhone et les ventes étaient alors dominées par Norkia, Motorola, Windows et Blackberry.
Aujourd’hui malgré les 150 smartphones et les nombreux fabricants développant des téléphones sous Android, Apple grignote paisiblement chaque mois toujours plus de part de marché. Selon Jieff Fieldhack le directeur de Couterpoint, cette bonne performance d’Apple pourrait bientôt être répliquée dans d’autres pays riches du monde ».
La tendance semble donc être favorable pour Apple sauf pour son action qui bat de l’aile. En effet le ralentissement économique inquiète les analystes. Alors que la bourse est en baisse les valeurs technologiques sont les premières à faire les frais de ce marché baissier. L’action d’Apple a fortement chuté depuis cet été et ce n’est peut-être pas fini. Selon des rumeurs de marché Apple aurait du mal à atteindre ses chiffres de vente de l’an passé. La demande ralentirait pour l’iPhone 14 notamment du fait d’un démarrage poussif en Chine où les ventes sont en baisse de 11% par rapport à l’an passé. Or la Chine est un marché crucial pour Apple. Apple aurait ainsi baissé ses objectifs de production à 90 millions d’units soit au même niveau que l’an passé pour l’iPhone 13.
L’emballement en terme de croissance au niveau des services l’autre point fort d’Apple est également en train e se terminer. Alors que leur croissance a été en moyenne de 15% en 2021, ce segment avait atteint un pic au 3ème trimestre 2021 à +33% de croissance. Les chiffres pour le 3ème trimestre 2022 montre une hausse de seulement 12%.
Hier la bourse américaine a fortement chuté avec Apple menant la danse avec une baisse de -4,9%. La forte hausse des sociétés technologiques avec la hausse des taux d’intérêts, le ralentissement économique et la crise de l’énergie pourrait bien être terminée.