My Major Company, devenez le prochain 'King of Pop' ou son producteur

Anthony Marciano, Sevan Barsikian et Michael GoldmanAprès avoir assuré la promotion et produit une quinzaine d'artistes en un an et demi, le site de production musicale participative My Major Company lance une nouvelle formule. Tous les artistes peuvent désormais s'y inscrire pour se faire connaître tandis que les internautes-producteurs voient leurs investissements mieux rémunérés.

My Major Company est né d'une idée simple : permettre à des artistes encore inconnus de faire leur promotion et de trouver des fonds afin d'être produit de manière professionnelle par un label indépendant. L'originalité de la démarche consiste à faire directement appel au public pour produire les artistes. Ainsi quiconque ressent un coup de cœur en écoutant un single sur le site peut devenir producteur en investissant de 10 à 1.000 euros pour aider l'artiste à percer.

Jusqu'à présent, les trois directeur artistiques du site Michael Goldman, Sevan Barsikian et Anthony Marciano, opéraient une sélection rigoureuse des candidats à la célébrité. Avec la nouvelle version aujourd'hui en ligne, ce premier barrage est tombé. L'artiste met en ligne sa bio, ses photos, ses hits et il dispose d'un blog pour rencontrer son public. Les internautes-producteurs peuvent alors choisir d'investir sur son avenir. Cette côte de popularité sonnante et trébuchante si elle est suffisamment abondante se transformera en passeport pour les bacs, l'équipe des directeurs artistiques prenant alors en main la production. Dans le même temps, ces derniers continuent de promouvoir les artistes qu'ils ont repéré...

Les internautes-producteurs qui misent sur un artiste voient désormais leur investissement mieux récompensé. Les gains sont en effet, répartis entre My Major Company (50 %), l'artiste (20 %) et le public. A partir de 50.000 euros de revenus et jusqu'à 100.000 euros, les internautes-producteurs touchent 40 % d'intéressement au prorata de leur investissement. De 100.000 à 200.000 euros, ils perçoivent 30 % puis encore 20 % sur les revenus générés au-delà de 200.000 euros. Si l'artiste sur lesquels l'internaute-producteur a misé n'atteint pas la barre fatidique des 100.000 euros permettant de produire un CD, il reste libre de récupérer la somme investie ou de la transférer sur le potentiel d'un nouvel artiste.

Si vous rêvez de bruler sous les feux de la rampe ou si vous préférez fumer des havanes au bord d'une piscine à Beverly Hills, le point de départ passe peut-être par My Major Company.